Entrer en première année de médecine n’est pas si facile que cela mais c’est donné par rapport au concours d’entrée en deuxième année.
Les étudiants témoignent
Certains étudiants ont dit que ce concours enlève tout ce qui reste d’humain en soi, des termes forts pour exprimer à quel point c’est difficile. En effet, la sélection est d’une rigueur sans faille et sans pitié. Et bien sûr, même après des mois à travailler dur, et ne faisant pratiquement plus que cela, beaucoup n’iront pas au-delà, leur cursus en médecine -si on peut appeler cela un cursus – s’arrête là. L’épuisement est tel que cet échec se transforme en tragédie pour certains, incapables de croire que la médecine n’est donc pas leur vocation au final.
La vie difficile des études en médecine
Ce n’est guère un mythe, les études en médecine sont réellement difficiles. Les élus qui passent avec succès le concours d’entrée en deuxième année n’ont pas le temps de se réjouir de cette victoire : ils se préparent à 10 à 12 ans d’une vie où le travail les mènent souvent au burn-out. Chaque journée était chronométrée à la seconde près. Les étudiants n’ont presque plus de vie sociale, les sorties sont impossibles, le restaurant, le cinéma, le shopping, toutes ces choses normales leur sont désormais inaccessibles. Ils ont même du mal à trouver du temps pour se laver, prendre soin de leur corps et de leur apparence. Ils n’ont qu’une seule et même idée : bosser, bosser, bosser. Il en est qui disent qu’en travaillant 24h/24 et 7j/7 comme une machine, ils ont l’impression de n’avoir rien appris.
Le quotidien des étudiants en médecine
Pour les étudiants, il leur semble que leur quotidien se résume à avaler des cours, encore et encore. Il leur faut lire et apprendre des polycopiés à n’en plus finir, et en apprendre une bonne partie par coeur, parfois sans pouvoir les assimiler. Car bien souvent, tout se joue sur une particule, les pièges sont partout. Il n’est donc pas question de laisser de côté ne serait-ce qu’un détail ou une lettre. En plus de leurs cours proprement dit, les étudiants doivent aussi se ménager assez de temps pour !es QCM ou Questionnaire à choix multiple. Ce sont des exercices qui comptent énormément. La plupart des étudiants affirment qu’en dépit de tous les efforts surhumains qu’ils doivent fournir, il est tout simplement impossible d’être prêt pour le jour du concours.
Quelques astuces aident les étudiants
Heureusement, beaucoup ont trouvé des combines pour avancer et se motiver. Une prépa privée par exemple, en a aidé une grande majorité à progresser. De plus, les fiches sont très bien préparées, ce qui était un vrai soutien. Il y a aussi un bon nombre de concours blancs qui permettent de faire le point. Le plus souvent, les étudiants ont la possibilité de demander l’aide des professeurs qui restent à leur disposition. Mais tout cela a un prix, il faut dans les 4 000 euros l’année.